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“Figures dans le Z”. 1994-1995.

  /  “Figures dans le Z”. 1994-1995.

«  Invention n’est pas ici un vain mot ni ne couvre aucune supercherie, mais vient s’associer au visage pour en dire l’éclosion concertée, guettée, suscitée, quand le pinceau répartit les couleurs qui conviennent selon l’ordre qu’il trouve en se surprenant. Invention du visage est rencontre à l’improviste au cours d’une quête de longue main préparée minutieusement, tout symptôme de négligence ayant été banni. La géométrie en exercice y obéit au monde épiphanique de la fleur : aussi voit-on l’agencement des angles s’épanouir pour former des figures que la mémoire reconnaît. Les propositions contradictoires en ce lieu réduit qu’offre toile ou papier, par dissymétrie dans la juxtaposition s’arrangent en équilibre magique. Au vœu d’innover s’allie et préside le souci de l’hommage à la tradition. Le métier, quant à lui, se cache sous l’apparence d’un jeu d’enfant. Mais la main du bon ouvrier est là, que guide, bien entendu, le désir de voir et faire apparaître l’imprévu, lequel vient à la lumière le plus naturellement du monde. »

Robert Marteau . Juin 1994

Lagorre , s’il n’aimait que peu réaliser des portraits  « réalistes » se plaît en revanche à réaliser ces « figures dans le Z ». Il en peindra de très nombreuses et continuera d’en inventer de nouvelles.

Le peintre joue des formes géométriques et des oppositions de couleurs, ainsi en est-il dans la série d’Arlequin dans le Z.

L’exposition de 1995 à Paris (Galerie Charley Chevalier et Weiller) connaîtra un réel succès. Les clins d’œil à l’Occitanie n’y sont pas pour rien (cf « Le rugbyman dans le Z ») et la touche d’humour que le peintre met dans ces peintures finira de ravir certains collectionneurs. Ainsi, quand il l’inscrit dans le Z, ne retient-il de Picasso que la dureté de son regard fixe qui nous dévisage. C’est Picasso qui nous regarde et non l’inverse.

L’exposition de 1995 à Paris (Galerie Charley Chevalier et Weiller) connaîtra un réel succès. Les clins d’œil à l’Occitanie n’y sont pas pour rien (cf « Le rugbyman dans le Z ») et la touche d’humour que le peintre met dans ces peintures finira de ravir certains collectionneurs. Ainsi, quand il l’inscrit dans le Z, ne retient-il de Picasso que la dureté de son regard fixe qui nous dévisage. C’est Picasso qui nous regarde et non l’inverse.