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L’art de la corrida

  /  L’art de la corrida

Comment Lagorre qui nourrit une véritable passion pour l’ Espagne aurait-il pu rester insensible à l’ art de la corrida à une époque où, dans ce pays, Manolete est considéré comme un véritable dieu vivant ?

Comme le souligne Robert Marteau, le peintre tisse des amitiés dans le milieu très fermé de la tauromachie, c’est même ainsi qu’ils font connaissance :

« Je crois avoir connu René Lagorre par notre ami commun Auguste Lafront (Paco Tolosa en tauromachie) et le premier lien concret que j’aie eu avec René reste cette aquarelle montrant un picador sur son cheval »…

Lagorre s’intéresse à cet art si particulier venu de temps immémoriaux, où chaque geste, -d’une infinie précision-, compte. Le peintre a découvert la corrida dans le berceau où elle est née, au sud de l’Espagne, à Ronda, dans cette Andalousie écrasée de soleil qu’il vénère. Il a pris la mesure de la tension qui régnait dans l’arène face à cette danse de vie et de mort exécutée par un homme revêtu d’un habit de lumières scintillant de mille feux et ce taureau de combat, bête sombre, massive et sauvage, le plus souvent impressionnante par la rapidité et la fougue qu’elle déploie au combat.

Le peintre garde en mémoire les couleurs, la lumière, la précision du geste, la peur bien présente au moment de la prière préalable au combat, quand le torero dans la petite chapelle de l’arène s’agenouille pour prier la Macarena, mais le peintre garde aussi en mémoire cet instant décisif, où, au centre de l’arène, le sable blanc se teinte soudain de sang.