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Le goût de l’Orient

  /  Le goût de l’Orient

« Le voyage en Orient de plus en plus répandu chez les artistes au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la colonisation de l’Algérie à partir de 1830, favorisent la diffusion de scènes de genre orientales… »

M.C. Depierre

Dans le domaine littéraire, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, Arthur Rimbaud pour ne citer qu’eux, vont être tour à tour attirés par l’orient mais, dans le domaine pictural, c’est à Eugène Delacroix que l’on doit les plus belles toiles orientalistes.

La maîtrise du geste et des couleurs René Lagorre l’a travaillé avec acharnement aux Beaux Arts de Paris au point que ses professeurs lui font justement exécuter une copie du célèbre tableau de Delacroix, « la Mort de Sardanapale » exposée au Louvre. Un peintre qu’il admire et dont il apprendra beaucoup et en particulier le dessin de ces chevaux fougueux et cabrés aux naseaux écumants !

« La mort de Sardanapale » est une toile étonnante, féroce, violente, qualifiée par Inès Boittiaux de « sanglant manifeste du romantisme ». Cette toile très impressionnante, récemment restaurée, est aujourd’hui accrochée au Louvre au côté des « Femmes d’Alger dans leur appartement » (1834).

Les nombreux voyages de Lagorre tant en Algérie, qu’en Tunisie ou au Maroc vont parachever son goût de l’orientalisme et il nous donnera à voir à son tour quelques scènes de genre orientales. Des scènes sublimes parfois comme sur ces trois petites toiles où derrière la grille de fer forgé s’exacerbe le désir face à la nudité d’un corps de femme alangui au centre du patio. Ou comme sur cette simple gouache ,dédicacée à son ami, qui, encadrée par un décor que l’on devine luxuriant, représente une mystérieuse « Femme à la guitare » qui, penchée sur son instrument, semble en avoir épousé les formes courbes…

Les nombreux voyages de Lagorre tant en Algérie, qu’en Tunisie ou au Maroc vont parachever son goût de l’orientalisme et il nous donnera à voir à son tour quelques scènes de genre orientales. Des scènes sublimes parfois comme sur ces trois petites toiles où derrière la grille de fer forgé s’exacerbe le désir face à la nudité d’un corps de femme alangui au centre du patio. Comme sur cette gouache ,dédicacée à son ami, qui encadrée par un décor que l’on devine luxuriant, représente une merveilleuse et mystérieuse « Femme à la guitare » qui semble avoir épousé les formes courbes de son instrument…