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Le Nu et la représentation des corps

  /  Le Nu et la représentation des corps

La représentation d’un corps humain entièrement nu est peu présente dans les tableaux de Lagorre. Elle fait pourtant partie des exercices obligés pour la formation des artistes. Souvenons-nous que c’est d’ailleurs grâce à cet exercice que Lagorre remportera en 1935 un premier prix des plus prestigieux, celui de la ville de Toulouse, dont le sujet était ainsi posé : « Représenter un groupe de jeunes gens se baignant au bord d’une rivière dans un paysage de la région. » Ce sera « La Baignade. » Au premier plan on voit deux femmes nues (l’une de dos, l’autre de face) qui sortent du bain tandis que deux hommes, nus également, semblent observer la scène. L’un est agenouillé, face à elles, l’autre est assis à l’arrière plan, il se rhabille. Ce prix permettra au tout jeune peintre d’obtenir une bourse et d’intégrer les Beaux-Arts de Paris.

Parfois, la présence d’un voile viendra encore masquer une partie du corps, le plus souvent le sexe, comme c’est le cas pour la représentation de la très gracieuse Cybèle (Huile sur toile, 273x120cm, mairie de Boussens, 1955). Le nu « académique » reste encore souvent légèrement couvert.

Par le courrier qu’il a échangé avec son ami Louis Carsalade, on sait que Lagorre va parfaire la connaissance qu’il a du corps humain en se rendant assez souvent à la morgue ou en suivant parfois les cours des étudiants en médecine chargés de la découpe des cadavres à des fins d’apprentissage.

Sur certaines scènes de plage ou de bords de rivière en été , on peut croiser sur les toiles de Lagorre des femmes entièrement nues qui s’abandonnent, lascives, aux rayons du soleil ou encore des hommes, largement dévêtus, entrain de converser à l’ombre des arbres… Lagorre peindra également des Christ au corps athlétique, des hommes aux épaules carrées et des femmes dotées de cuisses larges et solides, dans une veine de réalisme assez cru.

Sur certaines scènes de plage ou de bords de rivière en été , on peut croiser sur les toiles de Lagorre des femmes entièrement nues qui s’abandonnent, lascives, aux rayons du soleil ou encore des hommes, largement dévêtus, entrain de converser à l’ombre des arbres… Lagorre peindra également des Christ au corps athlétique, des hommes aux épaules carrées et des femmes dotées de cuisses larges et solides dans une veine de réalisme assez cru.