René Gaston-Lagorre était un homme malicieux, qui souriait souvent , très humain, et très bavard aussi malgré son cheveu sur la langue qui parfois gênait son élocution, il avait toujours une parole affectueuse pour qui le saluait et accueillait le plus souvent à bras ouverts celles et ceux qui venaient lui rendre visite dans son atelier, tant et si bien que chacun croyait être son ami.
Pourtant, les hommes et les femmes qui ont réellement compté pour le peintre sont assez peu nombreux.
Des vrai(e)s amis(e) disparus trop tôt, nous ne parlerons pas, car nous ne les avons pas connus, c’est le cas de Denise Romanini Aragon, mais aussi de son premier encadreur, monsieur Coumes-Marquet dont il parlait avec chaleur comme il le faisait de sa voisine parisiano-seixoise, Josette Vidal. Nous nous contentons d’évoquer leur nom, à cause même de notre propre méconnaissance.
En revanche, il est des amis de René que nous avons eu la chance de croiser de leur vivant et qui ont acquis une telle notoriété qu’il est assez simple d’en évoquer ici le souvenir.
C’est le cas de Ryton Cazenave, de Louis Carsalade, de René-Victor Pilhes, de Robert Marteau ou encore de Michel Beau que nous évoquerons tour à tour.
