« Au XIXe siècle, des paysans ariégeois d’Ercé, de Cominac et autres lieux du Couserans haut perchés et pauvres, s’emparaient de jeunes ours au mépris de leur vie, les élevaient, les dressaient jour après jour, les faisaient travailler et, dès que ceux-ci devenaient suffisamment coopératifs, ils entreprenaient avec eux de grands voyages fabriqués de représentations sur les places des villages de France d’abord, du Nouveau Monde ensuite… Qui aurait osé penser qu’un jour, un artiste peintre de talent choisirait ces « Montreurs d’ours » comme le thème de l’une de ses expositions !…»
L. Rivière in L’Ariégeois, juillet-août 1984
(à propos des ours)
« Le peintre les a longuement étudiés dans les jardins zoologiques où ils vivent en semi liberté. Il nous les restitue, irréprochables. Dans la position de quadrupèdes au repos ou debout en exercice de danse, leurs lignes sont toujours régulières et toujours exactes et leur morphologie sans reproche. Les paysans qui les accompagnent n’y sont pas moins caractéristiques dans leurs tenues comme dans leurs attitudes sous le grand béret noir des pâtres des Pyrénées… »
L. Rivière in L’Ariégeois, juillet-août 1984
