Sa vie parisienne, ne nous y trompons pas, Lagorre y tient tout autant – et pour des raisons quasi inversement proportionnelles -, à celles qui le rattachent à sa vie ariégeoise.
Paris, c’est l’envers de Seix. Le peintre possède dans la capitale un petit appartement situé dans le XVe arrondissement. Là il peut jouir d’un réel anonymat, sans jamais être importuné. Ne pas être reconnu lui permet en toute impunité de courir à son gré les expositions, d’aller à l’opéra et de fréquenter d’autres artistes car à Paris, comme chacun sait, il se passe toujours quelque chose, surtout dans le domaine artistique où la centralisation de la vie artistique est encore à l’époque bien plus importante que de nos jours ! La vie parisienne le happe et s’il travaille tôt le matin, il se couche bien souvent tardivement.
Et Lagorre peint Paris avec une prédilection très nette pour l’île de la Cité, Notre-Dame, les Jardins du Luxembourg et pour la Seine aussi et les ponts qui l’enjambent…