Nous trouvons trace de la vie militaire du peintre dans deux œuvres assez curieuses, une magnifique aquarelle réalisée lorsqu’il est mobilisé en 1940 et envoyé au Maghreb sur laquelle il peint son propre paquetage, et une huile qui nous montre un capitaine en permission au pied des ruines d’un ancien château, en compagnie de son amie.
Les quelques dessins de Lagorre évoquant la seconde Guerre mondiale et la Libération sont quant à eux visibles au musée des Chemins de la Liberté, à Saint-Girons (Ariège). Certains d’entre eux ont servi à illustrer la couverture des livres de résistants et de passeurs, tels ceux de son ami Louis Rivière.
Quelques traits de crayon suffisent à croquer la détresse d’un enfant seul abandonné dans les ruines d’un bombardement, mais aussi à nous montrer l’audace de ces autres jeunes gens participant à l’élaboration d’une barricade….
Avec ces croquis, hommage est rendu au courage des FFI montant à l’assaut des forces ennemies et aux forces alliées du Débarquement qui mènent à la victoire finale mais n’en oublions pas pour autant l’émouvant tableau du Maquis de Meilhan qui perpétue à l’Isle-en-Dodon le souvenir des jeunes gens abattus par les soldats nazis lors de cette même guerre. Un tableau qui en comprend plusieurs et qui révèle chaque phase de la tragédie.
