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Danse dans le Z

  /  Danse dans le Z

Lagorre inscrit la danse dans le Z en avril 1999, ce qui fait écrire à Robert Marteau, son grand ami, poète et plasticien lui -même, ces quelques phrases :

 « Z, c’est l’éclair, c’est l’éphémère : la vie, notre vie, écrite sur la perpétuelle éternité. Je ne crois qu’en un dieu qui danse, aurait dit Nietszche, et c’est bien par la danse que se manifeste le dieu de l’Inde. Chorégraphie : l’irrépressible désir me vient de l’écrire Corégraphie, soit l’écriture de perséphone-Corè, la divinité du printemps, celle qui jaillit des profondeurs de la terre et dont les pas et les gestes font naître les fleurs. Que l’irrépressible désir d’écrire la geste de la danse soit venu à René Lagorre ; que sa réalisation soit un hommage aux aînés, c’est ce que nous lisons, dit en couleurs d’un pinceau que ni la science ni la mémoire n’appesantissent, mais qui trouve au contraire à puiser là de nouvelles raisons de s’aventurer. »  Robert Marteau, mai 1999

Lagorre, peintre féru d’opéra, un art-spectacle autant visuel qu’auditif qui associe chant, musique, danse et costumes d’apparat-, commence à dessiner des danseurs au visage ovale et vide, qui semblent glisser sur la toile à la façon de patineurs.

En avril-mai 1999 la Galerie Weiller (Paris) décide de monter une exposition qui, de l’aveu même du peintre, résonne comme un hommage à son maître incontesté, Henri Matisse. Lagorre inscrit la danse dans le Z. Légèreté et liberté sont ici les maîtres-mots et c’est bien la sensation que procurent ces danseurs qui semblent venir à notre rencontre ou se saluer avec grâce sur la piste de danse.