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Seix et Paris, deux ports d’attache indéfectibles

  /  Seix et Paris, deux ports d’attache indéfectibles

Nul doute que les dessins, gouaches et toiles consacrées au village de Seix en Ariège susciteront l’engouement des habitants qui jamais n’ont eu l’occasion de les voir puisque Lagorre en peint quasiment chaque rue.

C’est ici même, à Seix, qu’est né le père du peintre et qu’une partie de sa famille réside. Ici qu’il continue de fréquenter des amis connus quand il était adolescent. Ici qu’il a arpenté les versants des montagnes pour en restituer la splendeur sur ses toiles. Ici qu’il possède également une minuscule maison où il a aménagé son atelier dans une venelle, à la sortie du village. Quelques dessins représentent d’ailleurs des vues du château de Seix aperçu depuis la fenêtre de cette maison.

A Seix, son village d’adoption, on surnomme gentiment et familièrement Lagorre le « pintrou ». Tout le monde le connaît, le reconnaît, l’arrête dans la rue pour bavarder un peu et, le sachant seul, l’invite bien souvent, au regard de sa gentillesse légendaire. A Seix, Lagorre est chez lui. C’est dans ce village que chaque été se tiendra à la mairie, dans la salle des mariages, une exposition qui lui est consacrée pour le plus grand plaisir des habitants qui attendent avec impatience cet événement.

Si le peintre avait pour habitude de voyager, s’il a possédé un temps la villa Bettina à Golfe Juan, toute sa vie durant il ne gardera que ces deux points d’ancrage : Seix et Paris.

Mais ne nous y trompons pas ! Sa vie parisienne, Lagorre y tient tout autant, pour des raisons quasi inversement proportionnelles !

Car Paris, c’est un peu l’envers de Seix. Il possède dans la capitale un appartement situé dans le XVe arrondissement. Là il peut jouir d’un réel anonymat sans jamais être importuné. Ne pas être reconnu lui permet en toute impunité de courir à son gré les expositions, d’aller à l’opéra et de fréquenter d’autres artistes car à Paris, comme chacun sait, il se passe toujours quelque chose, surtout dans le domaine artistique où la centralisation de la vie artistique est à l’époque bien plus importante encore que de nos jours ! La vie parisienne le happe et s’il travaille tôt le matin, il se couche bien souvent tardivement.

Et Lagorre peint Paris avec une prédilection très nette pour l’île de la Cité, Notre-Dame, les Jardins du Luxembourg et pour la Seine aussi et les ponts qui l’enjambent…